FOTOVAR, une manifestation photographique au bénéfice de l'ONG HAMAP

 

Les exposants de FOTOVAR 2017

 

Dominique Agius

Thibauld Andrieux

Michel Bieliaeff

Doriane Boilly

Aurélien Boyer

Claude Camus

Sandrine Carrera

Gaël Delaite

Benoit Feneyrol

Jean-François Frévol

Marie Frévol

Yvon Garcia

Lucille Gobron

Jimmy Lekeu

Gérard Mathias

Stéphane Ménard

Anthony Million

Pierre Missé

Emmanuelle Monsieur

Olivier Perrache

Photomenton

Norbert Pousseur

Claudine Renoux

Frédérique Ruby

Maf Salerno

Christian Saux

Léane Terpereau

Julien Thore

Aziz Zarguigua

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Julien Thore

FOTOVAR 2017

Portrait illusoire  © Julien Thore
Thème de l'exposition
Portraits de famille


Ville de résidence : Antibes
Mail : brutart@free.fr


Site : http://brutart.free.fr
Facebook : https://www.facebook.com/Julien.brutart
Flickr :  https://www.flickr.com/photos/sansconsquence/ 
Flickr : https://www.flickr.com/photos/brutart/

Photographe amateur

Fait plutôt des photographies de : Portrait 

Expositions :
2012 - Exposition Galerie l'Asile, Bordeaux Exposition Quai Largo, Bordeaux.
2015 - Parutions dans Causettes, Polka, Chasseur d'images, Lauréat d'une dizaine de concours Wipplay dont parutions dans Polka.
2015 - Prix de la meilleure serie au festival photo de Tourves.
2016 - Exposition au festival photo de Seillans - Parution dans Chasseur d'images.
2016 - Exposition 10/10 « C dans la Boîte », Bordeaux.


Portrait - © Julien Thore

Voir son exposition FOTOVAR de 2016


L'exposition à Fotovar :
Visiblement Julien Thore veille au grain, et a trouvé avec la chambre photographique un dispositif qui lui convient. Vorace, il croque ici en bon cannibale une série de portraits parodiques d'une étrange tribu, autant d’effractions inattendues au cœur même du réel le plus trivial : la photo de famille.
Comme a son habitude, il déclenche sans pitié, sans distinguer ce qui est beau et ce qui ne pourra jamais l'être. La rigueur technique admirablement controlée offre un contrepoint judicieux à la furie poétique des images.
Puissamment maintenus dans le cadre par la solennité du noir et blanc, les modèles privés de contexte donnent a voir un ensemble au charme énigmatique, inopiné, inexpliqué.
Mais il faut se hisser au-dessus de l'apparence rassurante d'un travail fantaisiste de petits arrangements comiques avec le concret. Car ici aucun visage ne survit à la griffe, et au final c'est un effrayant tableau de chasse, qui souligne l'imposture familiale.
Ce cortège de phobies et d'obsessions crues désigne l’absurdité du mythe de la famille unie.

Ces déraillements insolites dénoncent la célebration du faux-semblant, et exorcisent le fantasme refoulé de la famille heureuse. Ou l'on se rappelle qu'un portrait compte toujours une part d'illusion mensongère. Et ou l'on doit accepter que la beauté barbare de la photographie conjure souvent notre hantise de la vieillesse comme de la mort.